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Sondage sur la satisfaction au travail en Romandie

Sondage sur la satisfaction au travail en Romandie

Etude quanti – Satisfaction au travail – 2022

 

Le travail occupe une place centrale dans nos vies, mais quel est réellement le niveau de satisfaction des employés en Suisse romande ? Se sentent-ils épanouis dans leur environnement professionnel ? Quels sont les facteurs qui influencent leur bien-être et quels changements attendent-ils de la part de leurs employeurs ?

L’étude menée par Qualinsight auprès de 902 actifs en Suisse romande dresse un état des lieux détaillé de la satisfaction au travail, des attentes des employés et des défis à relever pour améliorer le bien-être professionnel.


Un taux de satisfaction globalement élevé, mais des nuances selon l’entreprise et le secteur

Les résultats montrent que 87 % des employés apprécient leur emploi, un chiffre rassurant qui témoigne d’un attachement fort à leur activité.

  • 41 % disent aimer leur travail « beaucoup », ce qui signifie qu’ils trouvent un véritable épanouissement dans leur activité quotidienne.
  • 46 % l’aiment « assez », un niveau satisfaisant mais qui traduit parfois une routine ou un manque de stimulation.
  • 12 % n’apprécient pas vraiment leur emploi, et 1 % pas du tout, signe que certaines catégories de travailleurs souffrent d’un désengagement professionnel.
📌 Des différences selon la taille de l’entreprise
  • Les employés des très petites entreprises (TPE) sont les plus heureux : 55 % déclarent aimer « beaucoup » leur travail, contre 37 % dans les grandes entreprises.
  • Les PME (50 %) se situent dans une position intermédiaire, offrant un bon compromis entre flexibilité et perspectives de carrière.
📌 Un secteur d’activité qui influe sur le niveau de satisfaction
  • Les travailleurs du secteur tertiaire, notamment dans les services, affichent un taux de satisfaction plus élevé, avec une plus grande autonomie et des conditions de travail souvent plus confortables.
  • À l’inverse, les métiers dits « pénibles » (construction, hôtellerie/restauration, santé) présentent les niveaux d’appréciation les plus bas, notamment en raison des conditions physiques exigeantes et d’un manque de reconnaissance.

Un bien-être au travail contrasté selon l’environnement professionnel

Se sentir bien sur son lieu de travail est un facteur clé de la satisfaction professionnelle. L’étude montre que 64 % des employés romands se sentent bien dans leur environnement de travail, un chiffre encourageant mais qui cache d’importantes disparités.

📌 Une meilleure ambiance dans les TPE et PME
  • 73 % des employés de TPE déclarent se sentir bien sur leur lieu de travail, contre 57 % dans les grandes entreprises.
  • Ce phénomène s’explique par une plus grande proximité avec la direction et une hiérarchie souvent plus souple, favorisant un climat plus convivial et des relations de travail plus humaines.
📌 Un management jugé inégalement bienveillant
  • 46 % des employés estiment que leur manager est bienveillant, ce qui signifie que plus d’un travailleur sur deux ne perçoit pas un soutien fort de sa hiérarchie.
  • Ce sentiment est plus marqué dans les grandes entreprises, où les relations avec les supérieurs sont plus distantes et plus hiérarchisées.

Rémunération et reconnaissance : des attentes fortes et insatisfaites

📌 Le salaire, première source de frustration
  • 48 % des employés considèrent qu’ils ne sont pas payés à leur juste valeur, un chiffre révélateur du sentiment de sous-évaluation ressenti dans plusieurs secteurs.
  • 62 % souhaitent une augmentation de salaire, faisant de la rémunération la première attente vis-à-vis de leur employeur.
📌 Une reconnaissance insuffisante
  • Près de 60 % des employés déclarent ne pas se sentir suffisamment valorisés dans leur travail, un chiffre préoccupant qui montre un manque de feedback positif et de considération.
  • Ce sentiment est particulièrement fort dans les métiers exigeants physiquement et dans les grandes structures, où le travail individuel est moins mis en avant.

Le stress au travail : une préoccupation majeure

📌 Un phénomène largement répandu
  • 78 % des employés ressentent du stress au travail, dont 28 % régulièrement.
  • Ce stress est souvent lié à la charge de travail, les délais courts et les exigences de performance, notamment dans les secteurs à forte pression (santé, commerce, hôtellerie).
📌 Un impact direct sur la santé
  • 55 % des employés déclarent souffrir de douleurs physiques liées à leur travail, principalement en raison d’une posture inadéquate, de mouvements répétitifs ou de tensions accumulées.
  • Les travailleurs manuels et les employés de plus de 50 ans sont les plus touchés par ces problèmes de santé.

Vers un travail plus flexible et plus humain

📌 Le télétravail : une demande en hausse mais inégalement accessible
  • 64 % des employés n’ont pas accès au télétravail, principalement en raison de la nature de leur métier.
  • Ceux qui en bénéficient en soulignent les avantages : gain de temps, meilleure concentration et meilleure organisation du temps de travail.
📌 Un équilibre entre vie pro et vie perso encore fragile
  • 60 % des employés estiment réussir à concilier travail et vie personnelle, mais 33 % jugent cela « moyen », et 7 % déclarent en souffrir fortement.


Conclusion : quelles priorités pour améliorer la satisfaction au travail ?

L’étude met en lumière plusieurs leviers d’amélioration essentiels pour les entreprises :

  1. Mieux reconnaître et valoriser le travail des employés, notamment à travers des augmentations salariales et des feedbacks plus réguliers.
  2. Réduire le stress en réorganisant la charge de travail et en fixant des objectifs plus clairs et atteignables.
  3. Promouvoir un management plus humain et à l’écoute, en mettant en place des formations pour les cadres.
  4. Encourager la flexibilité du travail, que ce soit à travers le télétravail ou l’adaptation des horaires.


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